Questions & Réponses

La gate est un effet de traitement du signal audio, qui a pour effet de ne laisser passer le signal que s’il dépasse un seuil que l’on définit.

Concrètement, cela évite que le bruit de fond de l’église soit amplifié par la sonorisation, que soit diffusé dans toute l’église le message que le célébrant veut discrètement dire au cérémoniaire, ou que la piplette de la chorale partage avec toute l’église son avis sur le sermon.

La compression est un effet de traitement du signal audio qui atténue ou limite le signal au dessus d’un seuil que l’on définit.

Dans les faits, cela permettra que la voix du ténor soliste de la chorale (qui n’a pas besoin de micro), venant chanter le psaume à l’ambon, ne soit pas beaucoup plus forte que celle de la nièce du curé qui lit pour la première fois une lecture et qui a une voix fluète.

La sonorisation n’a rien de liturgique et doit donc être la plus discrète possible (visuellement et dans l’interaction avec les utilisateurs). L’intervenant doit donc se positionner indépendamment du micro.

Pour les micros col de cygne (ou de pupitre) :

Après un ajustement de la position du micro (hauteur et direction), le lecteur ne doit plus avoir à se soucier du micro, ni devoir se pencher en avant, ou en arrière. Il doit se concentrer sur le texte qu’il proclame et pas sur le micro. Pour que cela soit possible, il faut bien entendu que les réglages audios soient correctement réalisés.

Dans tous les cas, rien ne sert de manger le micro, ce qui ajouterai des gros « P » désagréables.

Pour le micro d’autel :

Le célébrant tournant régulièrement la tête entre les fidèles et le missel, l’idéal est que ce micro soit positionné entre le missel et le centre de l’autel.

Pour les micros main (sans fil par exemple) :

Ces micros sont faits pour être portés très près, voir collés à la bouche.

En contrepartie, les utilisateurs de ces micros étant rarement des stars habituées à manger les micros, ils seront gênés pour parler s’ils doivent coller le micro aux lèvres pour être entendus. De plus, ces micros servant souvent à plusieurs personnes (ex : échange des consentements lors des mariages), il ne serait pas opportun que le servant d’autel vienne coller le micro aux lèvres de tous les interlocuteurs à tour de rôle.

C’est pourquoi nous faisons le choix de régler ce micro pour être porté à 10-12 cm de la bouche, bien orienté vers le bouche.

La réponse à cette question vaut pour les églises et ne saurait s’appliquer aux utilisations scéniques.